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Dans un reportage de RTL Info, nous avons fait la rencontre de Dylan Dadario, un véritable passionné de football depuis sa tendre enfance. Récemment, le 4 novembre, au centre d’entraînement de Tubize, Dylan a franchi une étape importante dans sa vie sportive et personnelle en passant avec une détermination inébranlable les sélections pour intégrer les équipes nationales de handifoot en Belgique.
Son objectif : décrocher une place aux Special Olympics.
Tout au long de ce parcours exceptionnel, sa mère, Patricia, l’a accompagné et soutenu.
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La vie de Dylan a été marquée par un handicap physique et mental depuis sa naissance. Sa mère Patricia raconte les circonstances qui ont rendu sa naissance particulièrement difficile : “Une césarienne était prévue. En dernière minute, un concours de circonstances fait qu’on n’a pas fait de césarienne et qu’on a travaillé aux forceps. Du coup, on a eu un accident au niveau du crâne. C’est un démarrage sur une vie très compliquée parce qu’il était paralysé complètement. Il a fallu tout faire fonctionner. C’était six heures de kiné par jour.”
Malgré les défis et l’incertitude quant à son avenir, Patricia a continué à soutenir Dylan au fil des années, l’aidant à développer ses compétences et son indépendance. Elle confie : “Parfois, on n’y croit plus. C’est vrai qu’il faut continuer à garder cette foi. Se dire : il va marcher, il va parler. Je veux et j’évolue. Aujourd’hui, je suis fière, il est là.”
Le football a joué un rôle central dans la vie de Dylan depuis qu’il a pu tenir debout vers l’âge de trois ans. Il décrit sa passion pour le sport : “La passion, tout le temps. La combativité. Se battre. Avoir les duels, les exercices de passes, les exercices de dribbles. C’est un sport magnifique pour moi, c’est le plus beau sport du monde.”
Le soutien inébranlable de sa mère Patricia a joué un rôle essentiel dans le parcours de Dylan. Il témoigne avec gratitude : “Elle s’est tout le temps battue pour moi, pour que je parle, que je marche, que je sois autonome.”
Le samedi 4 novembre, Dylan a réalisé un rêve en participant à la sélection pour faire partie de l’équipe nationale, les Special Devils. Que son nom soit finalement choisi ou non, il espère que son parcours inspirera d’autres personnes, qu’elles soient valides ou non.
Dans une dizaine de jours, Dylan saura si son autre rêve se réalise : représenter la Belgique aux Special Olympics, des jeux olympiques avec des sportifs ayant un handicap mental, mettant l’accent sur l’inclusion plutôt que sur l’exploit sportif.
Il partagera sans doute durant cette compétition sa leçon de vie : ‘Il ne faut jamais baisser les bras. Il faut toujours y croire, encore et encore. Et même quand on se sent moins bien, il faut vraiment s’accrocher à cet espoir. Lire des témoignages de personnes déterminées et écouter des sportifs qui se battent constamment, car tout réside dans le mental. Si on perd le mental, on a tout perdu dans la vie.”
L’Adeps, c’est le sport pour tous, toute l’année, y compris pour les personnes atteintes d’un handicap. Depuis plusieurs années, l’Administration participe activement à l’intégration de tous les publics en multipliant les initiatives sportives dans divers domaines.
L’Adeps et les fédérations sportives reconnues
Crédits :
RTL info- Reportage à retrouver ici
